Probiotiques et Prébiotiques : pourquoi en mettre dans les croquettes?
En général, on pense aux probiotiques pour nos chiens quand on veut rétablir un équilibre dans la flore intestinale. Chez LAPSA, la recherche et l'innovation dans le domaine de la nutrition canine nous ont orienté vers l’intégration des prébiotiques et des probiotiques systématique dans nos recettes de croquettes.
Probiotiques et prébiotiques dans les croquettes: le résumé
1. Pourquoi avoir intégré les probiotiques et les prébiotiques dans l’ensemble de nos recettes ?
LAPSA® ne se préoccupe pas de nourrir seulement l’organisme de nos chiens ! Nos recettes doivent aussi prendre soin de leur microbiote intestinal. En effet, le meilleur aliment du monde n’aura aucun effet s’il est accueilli par un appareil digestif en mauvais état. Le microbiote est constitué de différentes populations de micro-organismes qui doivent rester équilibrées pour bien fonctionner. Les prébiotiques et probiotiques inclus dans l’alimentation peuvent contribuer à préserver ces équilibres. LAPSA® connaît les bons dosages, adaptés à chaque stade de vie (chiot, adulte, senior).
A la pointe des découvertes de la nutrition animale
Les nutritionnistes spécialisés sur l’humain ont mis en évidence 3 découvertes majeures que LAPSA applique à l’alimentation animale :
- Le rôle essentiel du microbiote sur la santé digestive
- Le lien direct entre l'appareil digestif et le cerveau
- L'impact global de ce lien sur l’organisme
C’est pourquoi toutes les gammes LAPSA contiennent des prébiotiques et probiotiques ciblés pour prendre soin du microbiote intestinal. Celui-ci stimule ensuite le cerveau, qui à son tour régule les équilibres métaboliques.
2. Comment les prébiotiques et les probiotiques prennent soin de l’organisme ?
Intégration des probiotiques et digestion des prébiotiques

Les prébiotiques sont des fibres indigestibles, présentes dans l’alimentation. Elles arrivent intactes dans le côlon, où elles nourrissent les bonnes bactéries (probiotiques). Ces dernières vont se multiplier grâce à l’énergie fournie, renforçant le microbiote intestinal. Les aliments LAPSA apportent aussi directement des probiotiques, renforçant ainsi les colonies bénéfiques.
Actions des prébiotiques et des probiotiques sur l’organisme

Les prébiotiques sont digérés uniquement par certaines bactéries intestinales bénéfiques, qui produisent ensuite des neurotransmetteurs. C’est pourquoi on recommande souvent de combiner un prébiotique avec un probiotique. C’est exactement ce que propose LAPSA dans ses recettes.
Résultat : une digestion optimisée, un système immunitaire renforcé, et une meilleure santé globale.
Le microbiote est donc un acteur clé, non seulement pour la digestion, mais aussi pour l'immunité, les fonctions neurologiques et métaboliques.
Probiotiques et prébiotiques dans les croquettes: tous les détails (ou presque) :
Quelques définitions rapides
Microbiote intestinal : Ensemble de micro-organismes (bactéries bénéfiques ou indésirables) vivant dans le système digestif. Leur équilibre peut être régulé par l’alimentation.
Prébiotiques : Substances que les bonnes bactéries du microbiote consomment. Ce sont des glucides complexes, fibres non digestibles, des polyphénols ou acides gras polyinsaturés. Ils sont digérés uniquement par le microbiote.
Exemples de sources : légumineuses, avoine, baies, asperges, ail, chanvre, poireaux, oignons, pommes de terre, bananes plantain, céréales (riz, blé, seigle, orge), racine de chicorée, artichaut, épinards, melon, nectarine, etc.
Probiotiques : Bactéries vivantes naturellement présentes ou ajoutées dans l’alimentation (ferments, compléments, etc.).

Rôles et intérêts des prébiotiques et des probiotiques
Les prébiotiques

Les fibres prébiotiques ont pour rôle principal de stimuler la multiplication des bonnes bactéries (probiotiques) déjà présentes dans le microbiote intestinal. En les digérant, ces probiotiques se développent davantage et rendent les intestins sains et fonctionnels.
a - Concrètement, les prébiotiques contribuent à :
- Diversifier la flore intestinale
- Améliorer le transit intestinal
- Favoriser l’absorption de minéraux (calcium, magnésium, potassium)
- Réduire le taux de cholestérol et de triglycérides
- Renforcer la résistance aux infections et allergies
- Diminuer la glycémie et l'insuline
- Renforcer les parois intestinales
- Créer un effet protecteur contre certains cancers
- Diminuer la pression artérielle
b - Exemple : que dit la science sur la fibre prébiotique "inuline" ?
L’inuline favorise la santé digestive, aide à réguler la glycémie et soutient le métabolisme des lipides. Elle est utilisée dans le côlon pour produire des acides gras à chaîne courte bénéfiques. Des études montrent son action préventive contre l’obésité, le diabète de type 2 et les troubles cardio-métaboliques.
c - Zoom spécial éleveurs (LAPSA travaille avec près de 400 éleveurs)
Une alimentation riche en fibres prébiotiques favorise les bonnes bactéries comme Faecalibacterium, Lactobacillus et Bifidobacterium. Ces bactéries digestent les fibres pour produire de l’énergie et renforcer la santé :
- Stimulation du système immunitaire via la production de butyrate
- Amélioration de la consistance des selles
- Inhibition des pathogènes intestinaux grâce à la production de substances antimicrobiennes
- Gestion du poids par effet de satiété
- Meilleure absorption des nutriments

Les probiotiques
Les souches probiotiques produisent des acides gras à chaîne courte qui nourrissent l’intestin. Elles permettent de stabiliser la flore intestinale, limitant les troubles digestifs (diarrhée, côlon irritable...). LAPSA associe les probiotiques Enterococcus faecium à des prébiotiques pour un confort digestif optimal : selles mieux formées, odeurs réduites, moins d'irritations.
a - Concrètement, les probiotiques permettent :
- L’amélioration du transit intestinal
- Le renforcement du système immunitaire et de la muqueuse
- La protection contre microbes et certaines affections cutanées
- La prévention des troubles digestifs et cutanés
- La stabilisation des défenses naturelles
b - Que dit la science sur les probiotiques ?
De nombreuses études cliniques montrent que les probiotiques peuvent moduler le microbiote intestinal, réduisant ainsi certains troubles et améliorant le bien-être général.
La co-supplémentation de probiotiques et d’inuline a montré des effets positifs sur la dépression, l’anxiété et l’inflammation chez des patients coronariens. Cette combinaison s’est avérée plus efficace que l’utilisation de chaque supplément séparément.
Les preuves sont solides sur leur efficacité contre :
- La diarrhée infectieuse aiguë
- Les diarrhées associées aux antibiotiques ou à Clostridium difficile
- La colite ulcéreuse et le syndrome du côlon irritable
- L’encéphalopathie hépatique
- L'entérocolite nécrosante
c - Zoom spécial éleveurs
Une supplémentation en probiotiques chez les femelles gestantes/lactantes et leurs chiots présente de nombreux bénéfices :
- Stabilisation du microbiote autour de la mise-bas
- Augmentation des IgA fécales, signe d'une meilleure immunité digestive
- Meilleure composition du colostrum et du lait maternel
- Diminution des chiots de faible poids de naissance
- Croissance plus homogène des chiots (meilleur taux de croissance post-natale)
- Plus de bactéries bénéfiques comme Lactobacillus (pH acide, inhibition des pathogènes)
- Augmentation de molécules importantes pour le développement musculosquelettique

Spécifiquement : Enterococcus faecium a des effets à la fois préventifs et curatifs :
- Effets préventifs : augmentation des immunoglobulines, meilleure immunité chez les chiots
- Effets curatifs : réduction de la durée des diarrhées idiopathiques (1 à 3 jours), amélioration de l’état général chez les chats souffrant de diarrhée parasitaire
Les prébiotiques et probiotiques choisis par LAPSA
Les prébiotiques que nous avons sélectionnés
- Blé et son de blé : riches en fibres insolubles et prébiotiques. Améliorent le transit et préviennent la constipation.
- Légumineuses : pois chiches, lentilles, haricots riches en FOS et inuline. Régulent efficacement le transit.
- Lentilles : riches en fibres, en amidon résistant, en minéraux (fer, magnésium) et vitamines B.
- Pois : source élevée de fibres et de prébiotiques.
- Racine de chicorée : riche en inuline, favorise la digestion et la flore intestinale.
- Pulpe de betterave : source d’énergie lente et de pectine, favorise les bonnes bactéries.
- Pommes déshydratées : riches en pectine, idéales pour réguler le transit.
- Carotte : fibres hautement fermentescibles, avec effet prébiotique.
- Épinard : contient des fibres prébiotiques.
- Canneberge : hydrate de carbone (xyloglucans) stimulant les bonnes bactéries.
- Tapioca : amidon résistant qui nourrit le microbiote, réduit l’inflammation et stabilise la glycémie.
- Myrtille : contient quelques fibres prébiotiques.
- Brocoli : fibres insolubles (cellulose) et solubles (pectine = prébiotique).
Les probiotiques dans nos recettes
Les entérocoques (Enterococcus faecium) : ajoutés dans nos croquettes, ils favorisent la digestion, préviennent la diarrhée et renforcent le microbiote intestinal. Ils produisent des substances antimicrobiennes efficaces contre des pathogènes comme la Listeria.
Ces entérocoques participent à la régénération naturelle de la flore, colonisent l’intestin, stimulent l’immunité et assurent un bon fonctionnement digestif.
La levure de bière : classée parmi les probiotiques, elle est aussi une source naturelle de vitamines et oligoéléments.
Annexe – Vocabulaire détaillé sur les prébiotiques, probiotiques, fibres…
Qu’est-ce qu’une fibre ?
a. Les fibres sont une sorte de glucide :
Les glucides comprennent les glucides simples (glucose, fructose, saccharose…) et les complexes (comme l’amidon). Parmi les glucides complexes non digestibles, on retrouve les fibres alimentaires. Elles se distinguent par leur fermentescibilité, leur solubilité ou leur longueur.
b. Le comportement des fibres :
Les fibres insolubles retiennent l’eau dans l’estomac, favorisant la satiété. Les fibres solubles forment un gel avec les sucs gastriques. Les prébiotiques (fibres non digestibles) sont fermentés uniquement dans le côlon par les bonnes bactéries du microbiote.
Prébiotiques
Fibres alimentaires que seules les bonnes bactéries du microbiote peuvent digérer. Exemples : légumineuses, avoine, banane, baies, asperges, ail, poireaux, oignons, etc.
Les 3 types les plus représentés :
- Inuline : polysaccharide extrait de la chicorée, aussi présent dans l’artichaut, pissenlit, topinambour. Fermentée dans le côlon en acides gras à chaîne courte bénéfiques.
- FOS : fructo-oligosaccharides préparés par hydrolyse de l’inuline ou du saccharose. Sources : ail, artichaut, oignon, betterave, banane, melon, chocolat…
- MOS : mannan-oligosaccharides issus des parois cellulaires végétales, composés de mannose. Soutiennent les fonctions digestives et immunitaires.
Amidon résistant
L’amidon résistant (non digéré par les enzymes digestifs, mais par le microbiote) est aussi un prébiotique. Exemples : pommes de terre, patates douces, riz, avoine, légumineuses…
Les 5 types :
- AR1 : amidon contenu dans les graines entières (lentilles, pois, haricots secs…)
- AR2 : amidon résistant naturellement présent (ex. pommes de terre crues, farine de banane verte)
- AR3 : amidon rétrogadé (cuisson + refroidissement de pâtes, riz, pommes de terre)
- AR4 : amidon modifié par procédé industriel pour résister à la digestion
- AR5 : amidon formé par cuisson avec lipides spécifiques (effet protecteur)
Sources
- ADOLPHE, Jennifer L., DREW, Murray D., HUANG, Qian, SILVER, Tawni I. et WEBER, Lynn P. (2012). Postprandial impairment of flow-mediated dilation and elevated methylglyoxal after simple but not complex carbohydrate consumption in dogs. Nutrition Research, 32(4), 278‑284. DOI : 10.1016/j.nutres.2012.03.002
- ADOLPHE, Jennifer L., SILVER, Tawni I., CHILDS, Helene, DREW, Murray D. et WEBER, Lynn P. (2014). Short-term obesity results in detrimental metabolic and cardiovascular changes that may not be reversed with weight loss in an obese dog model. The British Journal of Nutrition, 112(4), 647‑656. DOI : 10.1017/S0007114514001214
- DE-OLIVEIRA, L. D., et al. (2008). Effects of six carbohydrate sources on diet digestibility and postprandial glucose and insulin responses in cats. Journal of Animal Science, 86(9), 2237‑2246. DOI : 10.2527/jas.2007-0354
- Quentin Mainfroy. (2022). L’alimentation sans céréale et ses conséquences chez le chien et le chat. Sciences du Vivant [q-bio]. HAL : ffdumas-03835174
- MICHEL, Kathryn E., et al. (2005). Impact of time-limited feeding and dietary carbohydrate content on weight loss in group-housed cats. Journal of Feline Medicine and Surgery, 7(6), 349‑355. DOI : 10.1016/j.jfms.2005.05.003
- MUDRYJ, Adriana N., YU, Nancy et AUKEMA, Harold M. (2014). Nutritional and health benefits of pulses. Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism, 39(11), 1197‑1204. DOI : 10.1139/apnm-2013-0557
- Ollivier Morgane et al. (2016). Amy2B copy number variation reveals starch diet adaptations in ancient European dogs. R. Soc. Open Sci., 3:160449. DOI : 10.1098/rsos.160449
- PEMBERTON, P. W., et al. (1997). Gluten-sensitive enteropathy in Irish setter dogs: characterisation of jejunal microvillar membrane proteins by two-dimensional electrophoresis. Research in Veterinary Science, 62(2), 191‑193. DOI : 10.1016/S0034-5288(97)90146-6